Cécile Kyenge au Sommet des Afrodescendants de Cali-Colombie

Santiago de Cali, septiembre de 2013. Lors de la deuxième journée du Troisième Sommet Mondial des Maires et des Dirigeants Afrodescendants qui se tient à Cali jusqu'à ce dimanche et se poursuit lundi et mardi à Cartagena, la ministre italienne de l'Intégration et de la Coopération Internationale, Cécile Kyenge a affirmé que de se retrouver à ce Sommet lui permet de ne pas se sentir seule.

“Je me sens comme à la maison, protégée. J'ai effectivement reçu des insultes, que je n'ai pas pris à titre personnel, elles ne portent pas atteinte à ma personne, mais à une institution, au gouvernement d'Italie que je représente. Mais en tant que personne, je me suis sentie triste à plusieurs reprises mais à aucun moment je n'ai pensé à faire un pas en arrière”,  a affimé Cécile Kyenge.

La ministre italienne a indiqué que l'une des stratégies les plus importantes pour combattre le racisme, l'exclusion et la discrimination, particulièrement en Europe est de faire que les jeunes afrodescendants nés sur le vieux continent, connaissent leurs racines et puissent les valoriser et les intégrer à leur vie. Ce n'est qu'ainsi que l'on pourra créer des mouvements qui préconisent la défense des droits de la population afrodescendante née en Europe et des immigrants.

En Italie, actuellement, la ministre Cécile Kyenge peut compter sur le  soutien du premier ministre et des hauts fonctionnaires du gouvernement, et l'un de ses projets fondamentaux et un de ses optiques de travail est de réussir à sensbiliser la population en général pour que toute personne soit respectée et traitée dans des conditions égales, sans que son ethnie, sa race ne devienne un obstacle pour évoluer et se développer comme sujets de droit.

“Ce Sommet est important pour générer des politiques applicables dans différents pays, en tenant en compte que nous vivons aujourd'hui dans un monde globalisé et que nous devons favoriser l'inclusion, pour que ces bonnes pratiques de respect soient également globales.” a conclu Cécile Kyenge.

Traduit de l'Espagnol par Guy Everard Mbarga http://guyzoducamer.afrikblog.com

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