L'inclusion des afrodescendants d'Amérique Centrale en débat au Guatemala

PAR WÁLTER SACTIC Antigua Guatemala

Un débat international sur l'inclusion des afrodescendants en Amérique Centrale et au Mexique a été organisé par les leaders de ces pays à la Casa Herrera, Antigua Guatemala, Sacatepéquez.

Diana Senior Angulo : Chercheuse du Costa-Rica

Des chercheurs et des universitaires venus d'Amérique Centrale, du Mexique, des États-Unis, d'Europe et d'Amérique du Sud ont pris part à ce colloque.

L' objectif de l'activité était de trouver un espace de réflexion et d'analyse parmi les chercheurs qui travaillent dans la région, sur la base de leurs expériences rlatives aux politiques d'inclusion, au multiculturalisme et aux formes de mobilisation et d'action politique.

Selon Mario Ellington, représentant de l'Organisation Noire du Guatemala (Onegua),  dominer la connaissance —celle ancestrale et celle de l'oppresseur— est fondamental pour entrer dans le monde de la revendication des droits et poursuivre ses propres objectifs des peuples afrodescendants .

Il a souligné que le leadership doit cheminer en même temps dans les universités et dans les centres de recherche engagés pour les populations. “Le savoir c'est le pouvoir”, a-t-il indiqué.

Il a ajouté que dans le processus historique de ses ancêtres, pour des questions conjoncturelles, il ya eu peu de temps pour étudier l'autre.

“Aujourd'hui, les leaders contemporains se sont rendus compte que l'un des grands avantages des oppresseurs contre les peuples est précisément la domination du savoir par le biais de la recherche, raison pour laquelle il est fondamental de dominer le savoir ”, a répété le représentant d'Onegua.

Consensus

Plusieurs des experts ont convenu que les luttes politiques contemporaines auxquelles font face les afrodescendants en Amérique Centrale se sont développées en deux phases : la première est centré sur la reconnaissance culturelle de base, et la deuxième, par l'accaparation du pouvoir culturel et la demande de ressources.

Diana Senior Angulo, chercheuse de l'Université du Costa Rica et militante des droits humains a précisé que depuis l'année  2000, il existe dans son pays un processus de mobilisation sociale afrodescendant qui consiste à laisser le capital terre pour le capital intellectuel . “Les ancêtres ont mis l'emphase sur la motivation de la population à se former pour rendre possible le développement par le biais de l'éducation”, a-t-elle expliqué.

Cependant, a-t-elle dit, il exisyte une double position au sein de la population afro. “D'un côté, il y a la reconnaissance sociale, mais une brèche persiste de ce point de vue. Nous sommes meilleurs qu'avant, et il y a une mobilité sociale, mais des afrodescendants reprimés, il y en a encore et de grands efforts restent à faire ; d'ialleurs, nous n'avons aucun représentant à l'assemblée législative”, a-t-elle affirmé.

Traduit de l'Espagnol par Guy Everard Mbarga  http://guyzoducamer.afrikblog.com 

http://www.prensalibre.com/sacatepequez/Afrodescendientes-organizan-coloquio_0_510548971.html