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Afrodescendants d'Amérique Latine et des Caraibes
1 juin 2014

En juin, on célèbre le Mois de la Culture Afropéruvienne

En juin, à l'initiative du Ministère de la Culture, les péruviens auront l'occasion de commémorer et de célébrer la contribution africaine à notre riche diversité culturelle et artistique.

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César Chaman Alarcón cchaman@editoraperu.com.pe

Chaque fois qu'on lui demande son lieu de naissance, le maitre  Lalo Izquierdo aime rappeller qu'il est originaire de Rímac. “Rímac est un mot quechua, qui veut dire  ‘hablador’; en dans le Rímac il y avait une forte population afrodescendante, et là s'accomplissait cumplía au pied de la lettre laphrase caractéristique des péruviens : celui qui n'a rien en lui d'inca a quelque chose en lui de mandingue”.

 À la fin des années 1960, lorsque don Lalo fonda le groupe Perú Negro, il était fréquent d'entendre des blagues de très mauvais goût sur la couleur de la peau des personnes. Plus de 40 ans plus tard , les choses ont quelque peu changé, mais il reste des situations  pendantes. “Le racisme fait partie de la réalité indéniable”, prévient ce maitre du cajón et du zapateo.

 

 Cuestión de normas

 “Ce qu'il faut, c'est promouvoir les politiques publiques axées sur la population afropéruvienne”, note le président de la Coordination Nationale du Peuple Afrodescendant, Hermes Palma.

 Il s'agit d'une responsabilité de l'État et cela constitue une des mesures élémentaires visant à garantir des opportunités pour un secteur de la population qui , historiquement, a dû porter le poids de la discrimination et de l'exclusion, pense Palma.

 Il ne s'agit pas seulement de lois, affirme-t-il. Le Pérou a par exemple assumé les Accords de la Troisième Conférence contre le Racisme qui s'est tenu à  Durban, en Afrique Du Sud en août 2001. “Cela signifie que ce ne sont pas les normes qui manquent, ce qu'il faut, c'est de promouvoir leur application”.

 

Cette réalité  complexe est celle à laquelle tente de répondre le Ministère de la Culture . Le directeur des Politiques en faveur de la Population Afropéruvienne de ce ministère, Owan Lay, estime qu'il est nécessaire de satisfaire les besoins de la population afrodescendante non seulement par le biais de programmes sociaux, mais aussi en faisant la promotion des politiques spécifiques dans l'éducation et dans l'emploi.

Justement, la célébration en juin du Mois de la Culture Afropéruvienne fait partie de cet effort pour reconnaitre et valoriser les contributions des afrodescendants dans divers domaines des affaires nationales   

Il faut rendre visible le contexte socioéconomique dans lequel subsistent les populations afrodescendantes dans le pays, qui ont un impact sur l'histoire, la mémoire et l'identité selon le fonctionnaire.

Par exemple, l'histoire officielle ne fait pas référence aux centaines d'esclaves afrodescendants qui luttèrent pour l'Indépendance du Pérou, observe l'avocate Delia Barriga, qui fait ârtie de la Commission Politique de la Table de Travail Afropéruvienne au Congrès de la République.

 

Truffé de stéréotype, l'imaginaire populaire social sur l'afropéruvien aura au cours du mois de juin, l'occasion de se rafraichir et de valoriser ce que signifie pour le pays la contribution d'une communauté précieuse qui, duranrt des siècles, a vécu en espérant juste deux choses : respect et égalité des chances. 

Dans le cadre des activités de juin se tiendra l' Exposition de Timbres Postaux Afropéruviens. Cette muestra sera inaugurée le lundi 2 juin à la Directin Déconcentrée de la Culture du Callao: jirón Salaverry 248, Callao.

 Traduit de l'Espagnol par Guy Everard Mbarga http://guyzoducamer.afrikblog.com/

 

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