Une levée de fonds pour ériger un monument aux héros résistants à l'esclavage au Surinam
PARAMARIBO– Le président Desi Bouterse souhaite ériger un monument National pour honorer les héros qui ont résisté à l'esclavage durant l'époque coloniale. Bouterse l'annoncé durant les célébrations dimanche soir dernier du 33ème anniversaire du coup d'état du 25 février 1980 qui l'a pour la première fois amené au pouvoir.Seul hic dans ce plan : le Président veut le faire financer par le public.
L'esclavage au Surinam est à peu près aussi ancien que l'histoire coloniale du pays. Après des tentatives ratées de mettre les indigènes au travail dans la colonie prometteuse - promising colony, les colons se sont tournées vers les Africains mis en esclavage pour le durs travaux dans les plantations de canne à sucre. Au cours des trois siècles qu'a duré le commerce transatlantique des esclaves, près d'1 millions d'Africains furent transportés. Les Africains ne facilitèrent pas toujours la tache des colons. Il y eut de nombreuses révoltes et l'histoire du Surinam fait mention de plusieurs héros qui ont combattu l'oppression.
Des milliers d'entre eux s'enfuirent dams des forêts impénétrables, OU ils établirent des villages - qui existent encore de nos jours et y menèrent une guérilla féroce contre les oppresseurs. Il y a l'histoire de Boni, Baron et Joli Couerwho harcelèrent l'armée coloniale à partir de leur base dans la jungle, avant d'être victimes d'une trahison et tués en 1793. Il y a également l'histoire de Cojo, Mentor et Present, trois esclaves fugitifs qui menèrent des raids dans des plantations et brulèrent la moitié de Paramaribo en 1832. Et l'histoire déchirante d'Alida, une belle esclave qui capta l'attention de son maitre, ce qui provoqua la colère de sa cruelle épouse Susanna Duplessis. L'épouse jalouse trancha un sein d'Alida qu'elle servit en repas à son époux. Jusqu'à l'abolition de l'esclavage le 1er juillet 1863, e Surinam a connu beaucoup d'autres héros, qui se battirent et furent victimes du système qui permettait que des humains soient une propriété.
Le Surinam prend chaque année une pause le 1er Juillet,journée férié national, mais aucun monument rendant hommage pour le sacrifice n'a jamais été érigé . Il y a le monument Keti Koti (chaines brisées) au bas de la ville de Paramaribo, mais cette statue est en place pour la journée lors de laquelle les esclaves furent libérés.
Bouterse a indiqué qu'il devrait y avoir un monument sur l'esclavage qui honore ceux qui se sont sacrifié. “Les héros nationaux devraient être honorés avec un monument offrant un vibrant hommage,” a-t-il dit. L'artiste vétéran Erwien de Vries, qui a également sculpté le Monument de l'Esclavage au Oostpark d'Amsterdam, s'est proposé pour créer le monument, mais il se trouve que le Budget du Gouvernement ne dispose pas des 1 million de Dollars Surinamais ($ 300,000 Dollars américains) qu'il coûterait.
Bouterse a appellé le public à embarquer dans le projet et à faire de ce monument une réalité. Il a indiqué que la nouvelle législation – approuvé au Palrlement il y a deux semaines- qui outlaws le tabac dans les lieux publics and hinted that this constituted une bonne raison pour que les gens fument moins. “Utilisez pour cela l'argent que vous dépenseriez pour des cigarettes. Achetez un ou deux journaux de moins” a suggéré le Président. Il a affirmé qu'il serait possible de dévoiler le monument le 1er juillet de cette année, quand les anciennes colonies Hollandaises célébreront les 150 ans d'abolition de l'esclavage.
Traduit de l'Anglais par Guy Everard Mbarga http://guyzoducamer.afrikblog.com