Projet de loi contre la discrimination subie par les afrouruguayens approuvé
L'initiative qui a été prise par des légilslateurs de la gauche et en partie modifié dans sa rédaction par l'opposition définit des actions pour l'insertion des afrouruguayens à l'emploi et dans l'éducation. Le projet qui été approuvé par les 67 parlementaires présents a provoqué les applaudissements du public présent.
Le premier article reconnait que la population afrodescendante “qui habite le territoire national a été historiquement victime de discrimination raciale et de stigmatisation depuis l'époque de la traite et du traffic par les esclavagistes, ces actes précédemment cités constituant des crimes contre l'humanité selon le droit international. La Loi constitue un acte de réparation de la discrimination historique reconnue dans cet article ”.
La proposition établit également que 8% des postes vacants de l'État devront être destinés aux personnes afrodescendantes ayant démontré leur aptitude en ayant pris part de manière adéquate aux processus de formation et dequalification destinés à la population à laquelle se refère la norme.
Il est également stipulé que l'État devra impulser un système de “quotas de bourses d'aide financières aux différents niveaux d'éducation formelle (éducation de base et primaire, secondaire et supérieure ), avec une attention préférentielle envers les jeunes afrodescendants”.
L'histoire des Afrodescendants en Uruguay et leur participation aux processus les plus marquants de la Nation seront intégrés dans les programmes d'Éducation Primaire et secondaire.
Il a rappellé que le Ministère du Travail a récemment publié des statistiques préoccupantes selon lesquelles “les afrodescendants sont rejettés à hauteur de 70% sur le marché du travail et la majorité des femmes qui travaillent en tant que domestiques dans notre pays appartiennent à ce groupe, une conséquence directe de l'échec des processus éducatifs”.
Il assure qu'il s'agit d'un problème social qui doit être affronté sans d'autres délais, en faisant la promotion par l'État “des actions inclusives ” visant à incorporer définitivement ce groupe à la vie en société.
De son côté, le député Iván Posada du Partido Independiente, a indiqué qu'il était toalement d'accord avec une initiative qui “vient en réparation d'un oubli historique par la société et pour reconnaire expressément les violations des droits humains qui dans le passé et de nos jours persistent par le biais de la discrimination raciale ”.
Traduit de l'Espagnol par Guy Everard Mbarga http://guyzoducamer.afrikblog.com