En tant que éducatrice, après avoir obtenu un
diplôme en Enseignement, elle a fondé le Cours
Antonieta de Barros, qu’elle a dirigé jusqu’à
sa mort. Elle enseigna, toujours à Florianópolis,
au Colégio Coração de Jesus (Collège Cœur de
Jésus), à l’ Escola Normal Catarinense (École Normale
de Santa Catarina) et au Colégio Dias Velho (Collège
Vieux Jours), dont elle fut la directrice entre 1937 et
1945. Dans les années 30, elle entretient des liens
avec la Federação Brasileira pelo Progresso Feminino
(FBPF- Fédération Brésilienne pour le Progrès des
Femmes ) comme le prouve une correspondance
échangée entre elle et Bertha Lutz, lettre
actuellement conservée aux archives Nationales.
Lors de la première élection à laquelle des femmes
brésiliennes purent voter, elle devient membre
du Partido Liberal Catarinense (Parti Libéral de l’État
de Santa Catarina) et est élu députée de l’état (1934-37).
Elle devint ainsi la première femme noire à assumer un
mandat populaire au Brésil.
Elle fut également la première femme à participer
au Legislativo Estadual (Assemblée législative de l’état
de Santa Catatina, pouvoir législatif) de Santa Catarina.
Depuis le retour à la démocratie du pays avec la faillite
de l’ Estado Novo (l’État Nouveau) elle est candidate à
la députation de l’état aux élections de 1945, obtenant
la première suppléance pour le Partido Social Democrático
(Parti Social Démocratique).
Elle occupa le poste vacant à l’Assemblée Législative en 1947
et assuma son mandat jusqu’en 1951.Sous le pseudonyme
littéraire de Maria da Ilha, elle a écrit un livre, Farrapos
de idéias.
Elle meurt à Florianópolis le 28 mars de 1952.
Traduit du Portugais par Guy Everard Mbarga
http://www.alesc.sc.gov.br/alesc/antonieta/bibliografia.php